Au lendemain du choc pétrolier de 1973, la France a connu sa première règlementation thermique. Le but était d’échapper aux contraintes liées à l’augmentation du prix des hydrocarbures et d’économiser en matière d’énergie. Tous les bâtiments neufs y étaient assujettis. Depuis 1974, plusieurs règlementations thermiques apparaissaient, dont la RT 2000.
L’objectif de la règlementation thermique 2012
La réglementation vise à limiter et à réduire la consommation d’énergie d’une nation. Dans ce cas, elle permet d’offrir à notre chère planète une meilleure santé. Les experts ont estimé que les nouveaux bâtiments s’ils ne sont pas dans les normes sont néfastes pour l’environnement. Ils ont donc réalisé différents moyens pour parvenir à la responsabilisation de chacun d’entre nous en mettant en place par exemple la RT 2000. Des règles détaillées sont établies, dans la réglementation thermique 2012 concernant les matériaux et les méthodes de construction, l'évaluation des plans et les inspections obligatoires du site.
Historique de la RT 2012
La réglementation Thermique 2012 découle des axes des tables rondes du Grenelle de l'environnement à l'automne 2007. Il s’agissait d’entamer la transformation écologique de la France. La réglementation thermique, dès le départ, prévoyait la mise en place d'un contrôle de la construction et l'élaboration des règlements de l'érection des bâtiments neufs afin de limiter la consommation d’énergie. La Réglementation Thermique 2012 constitue la réglementation en vigueur en France dès le 1er janvier 2013. La réglementation thermique 2012 concerne aux différents projets de constructions de maisons en France. Elle est plus stricte que la RT 2000.
Les exclusions de la RT 2012
La réglementation thermique 2012 ne s’applique pas aux « constructions provisoires prévues pour une durée d’utilisation de moins de deux ans ; aux bâtiments et parties de bâtiment dont la température normale d’utilisation est inférieure ou égale à 12 °C ; aux bâtiments ou parties de bâtiment destinés à rester ouverts sur l’extérieur en fonctionnement habituel ; aux bâtiments ou parties de bâtiment qui, en raison de contraintes spécifiques liées à leur usage, doivent garantir des conditions particulières de température, d’hygrométrie ou de qualité de l’air, et nécessitant de ce fait des règles particulières ; aux bâtiments ou parties de bâtiment chauffés ou refroidis pour un usage dédié à un procédé industriel ; aux bâtiments agricoles ou d’élevage ; aux bâtiments servant de lieux de culte et utilisées pour des activités religieuses, aux bâtiments situés dans les départements d’outre-mer. »